Le Figaro nous apprend que les élus du Limousin qui siégeront à Bordeaux vont voir leurs indemnités bondir de 75% !
Pour une fois, le Limousin arrive 1er !Au classement du taux d'augmentation des indemnités d'élus régionaux, le Limousin est en tête.
Imaginez, une hausse de 75 % ! Un chiffre à faire pâlir bon nombre de français. Pourtant vous ne rêvez pas, comme nous l'apprend un article du Figaro, c'est bien l'augmentation des indemnités que percevront les élus du Limousin qui iront siéger à Bordeaux.
Effet bénéfique s'il en est de la réforme territoriale, cette harmonisation des rémunérations est pour le moins impressionnante.
Mais tempérons, elle prouve que jusqu'ici les élus du conseil régional du Limousin n'étaient pas, à proprement parler grassement payés.
Le Limousin, où il y avait 735.880 habitants (en 2014), intègre la nouvelle région Aquitaine-Poitou-Limousin qui accueillera... 5,8 millions d'habitants!
Selon nos confrères :
Un conseiller régional du Limousin devrait voir son indemnité passer de 1520,59 à 2661,03 euros bruts (+1100 euros ou +75%!). De la même manière, des élus des ex-régions Auvergne, Picardie, Poitou-Charentes, Champagne-Ardenne, Alsace, Basse et Haute Normandie, pourraient être «augmentés» de 40% (de 1900,73 euros à 2661,03 euros).
Rappelons qu'il y a 183 élus dans la nouvelle assemblée dont 24 originaires de Haute-Vienne, de Creuse et de Corrèze.
Vice-présidents et président
Concernant les vice-présidents (au nombre de douze en ALPC), nos confrères rappellent que dans une région d'au moins 3 millions d'habitants, l'indemnité ne peut pas dépasser 3725,44 euros.De son côté le président de Conseil régional peut percevoir, quelque soit la taille de la région, une indemnité maximale s'élevant à 5512,13 euros.
Des indemnités plafonds, mais cumulables, notamment si l'élu cumule plusieurs mandats. Mais comme le précisent utilement nos confrères : "Le montant global des indemnités ne pourra toutefois pas dépasser 1,5 fois l'indemnité de base des parlementaires, soit 8272 euros après déduction des cotisations sociales."