La récolte ne dépassera pas les 88 quintaux/hectares cette année selon les prévisions contre 95 en 2014. La faute à une attaque de vers et à la sécheresse. Un coup dur pour les agriculteurs landais. 90% d'entre eux cultivent du maïs. Beaucoup pensent maintenant à se diversifier.
Les épis de maïs ne sont pas assez longs, il leur manque des rangées... fatalement le rendement à l'hectare ne sera pas extraordinaire cette année.
"Vu le coût de la mise en place de la culture aujourd'hui, on ne peut pas se permettre d'avoir des rendements au-dessous de 100 quintaux. A 50 quintaux, on ne couvre pas les frais" explique un producteur.
Dans ce département, le maïs est le pilier de l'agriculture. Neuf exploitations sur dix en cultivent. Seulement, comme ailleurs, elles doivent faire face aux aléas climatiques et environnementaux.
"Quand on prend une mauvaise année, puis deux, puis trois, on se dit va peut-être falloir faire autre chose. On se remet en question" nous confie l'un d'entre eux. Lui a décidé de tabler sur la diversification. "En 2010 j'ai converti une partie de mon exploitation en agriculture biologique et j'ai vu qu'autre chose pouvait marcher".
Raphaël Genèze a alors planté du soja, du tournesol, du colza... d'autres céréales qui ne poussent pas forcément aux mêmes périodes et qui lui assurent des revenus à longueur d'année. C'est comme ça qu'il s'en sort.
Regardez le reportage de Mélina Boetti et Laurent Montiel.