Ils souffrent d'un manque de considération alors qu'ils estiment excercer "bien plus qu'un métier". Ces hommes et ces femmes sont aux bords des bassins de centres aquatiques, de piscines privées, de villages vacances... Ils appelaient à une grève générale en ce 1er mai.
Le syndicat national professionnel des maîtres nageurs sauveteurs appelait à une mobilisation de ses adhérents sur toute la France aujourd'hui. Le mouvement se veut être illimité dans l'espoir d'être entendu par le ministère de la Jeunesse et des Sports.
Quelques uns se sont rassemblés sur la plage d'Hossegor ce matin, pour être visibles du grand public. Olivier Segard manifeste, lui, pour la première fois de sa carrière. "Ca fait 30 ans que je fais ce métier je n'ai jamais fait grève de toute ma vie. Mais là, on s'aperçoit que le système est sclérosé, totalement, et les petits on les prend pas en considération".
Les MNS du secteur privé réclament des revalorisation de salaires, une meilleure reconnaissance de leur métier, et des embauches afin d'assurrer leurs missions de service public : le secours aux personnes.
Ils se disent exploités et semblent déterminés dans leur combat. Leur préavis de grève démarre à compter du 1er mai, pour une durée illimitée.
Le reportage de Patrick Pannier et Laurent Montiel :
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