Les motards en colère ont manifesté dans plusieurs villes de Nouvelle-Aquitaine contre le contrôle technique obligatoire que veut leur imposer l’union Européenne.
Plusieurs milliers de moteurs ont vrombi aujourd’hui dans différentes villes de la région. Les motards en colère étaient près de 2800 à Bordeaux, 800 à Angoulême, 300 à Brive et une centaine à Mont de Marsan.
Leur fédération a organisé des opération escargot pour faire connaître son opposition à une directive européenne obligeant les états membres à mettre en place un contrôle technique pour les 2 roues. La France devrait appliquer cette nouvelle contrainte le 1er janvier 2022.
Pour Thierry Clément, représentant de la fédération des motards en colère pour la Haute-Vienne, “le contrôle technique ne va pas réduire les accidents. Une étude faite sur 5 pays démontre que 0,3% de ces accidents sont liés à l’état du véhicule”.
Pressions sur les parlementaires ?
Selon la fédération des motards en colère, les parlementaires européens auraient subi le lobbying de l’organisation de sécurité routière ETSC et de la société de contrôle technique DEKRA.
D’où la réaction de Marianne Grand, coordinatrice pour la Gironde : “Dekra a fait une étude et veut imposer le contrôle technique. Nous souhaitons de notre côté que les motards soient sensibilisés au bon entretien de leur machine dans les auto écoles. Nous n’avons pas de carrosserie autour de nous. Une moto en bon état et un contrôle visuel régulier sont importants".
En attendant le 1er janvier 2022, les passionnés de grosses cylindrées ne semblent pas prêts à baisser la garde.