Lundi prochain, le 23 octobre, le conseil régional de Nouvelle Aquitaine statuera sur le sort et les finances apportés à 11 Aéroports de la région. Angoulême, Périgueux et Agen sont menacés d'être relégués en catégorie d'aéroports locaux de proximité. La ligne Agen Paris risque de disparaître.
Avec trois rotations quotidiennes entre Paris et Agen, la compagnie aérienne Hop! a transporté 40 000 personnes en 12 mois.Ce matin, le vol affichait complet et les passagers n'approuvaient pas la perspective de supprimer cette ligne :
" Surtout pas ! C'est très commode !" estime une passagère
je vais voir mes enfants. Mes enfants viennent me voir. 800 km, ce n'est rien à franchir ! renchérit une autre.
Le trajet dure une heure et demie en avion contre 3h17 en train. Il intéresse particulièrement les hommes et femmes d'affaires. Et pour le maire d'Agen, élu régional, Jean Dionis du Séjour, il est indispensable :
Seul l'avion permet une journée de travail correcte de 9h30 à 18h à Paris.
Depuis la loi NOTRe de 2015, la région a la compétence et le financement des transports. La ligne Agen-Paris coûte 2,5 millions d'euros. Christian Dezalos, président du syndicat mixte de l'aéroport départemental, elle mérite un traitement particulier :
Nous sommes un département qui a ses difficultés et par conséquent, il doit être soutenu par les pouvoirs publics en général la région en particulier.
La Région qui décidera du sort de la liaison Agen-Paris ce lundi.
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Maintenir une liaison aérienne coûte que coûte entre Agen et Paris. Une question vitale pour les élus et les chefs d'entreprises du Lot-et-Garonne. Car L'avenir de l'aéroport d'Agen se joue.