Philippe Martinez était ce vendredi au Passage d'Agen dans Lot-et-Garonne. Le secrétaire général de la CGT regrette la division syndicale "qui pèse fortement sur la mobilisation" contre les ordonnances réformant le droit du travail.
Le syndicat combat frontalement cette première réforme sociale du quinquennat Macron. Il appelait à manifester, hier, jeudi pour la troisième fois contre ces textes, mais la mobilisation s'essouffle. Philippe Martinez s'est exprimé sur le sujet en marge du congrès de l'union départementale de la CGT du Lot-et-Garonne :Quant à la réunion intersyndicale programmée pour le 24 octobre, Philippe Martinez espère qu'elle débouchera "sur une proposition de journée d'action qui conjugue public, privé, jeunes, moins jeunes et qu'on puisse aller vers une journée nationale interprofessionnelle unitaire"."Il y a encore des gens qui sont mobilisés contre la loi travail"... "Ca ne s'est pas forcément vu dans la rue hier (jeudi) parce qu'il y a besoin aujourd'hui que l'ensemble des syndicats qui contestent les ordonnances s'unissent", et "cette
division syndicale pèse fortement sur la mobilisation"
"On parle beaucoup des ordonnances mais il y a aussi la CSG pour les retraités, la sélection à l'entrée de l'université pour la jeunesse (...) la baisse de l'impôt sur la fortune qui va favoriser les plus riches. Il est temps de mettre un gros coup de semonce".
Interrogé sur les frictions internes à la CGT quant aux modes d'action à adopter, Philippe Martinez a répondu :
Le secrétaire général de la CGT confirme :"Qu'il y ait de l'impatience, c'est une très bonne chose. Moi, je veux des militants qui aient envie d'en découdre mais on ne peut pas avoir des actions où il y en a quelques-uns qui bougent et les autres qui les regardent au balcon".
Une manifestation de 500.000 personnes c'est bien, mais ça fait du monde qui regarde. Il vaut mieux 60% d'arrêts de travail dans toutes les entreprises. Ça inquiète beaucoup plus le patronat et le gouvernement.