Grève du desespoir pour les 132 salariés de Metal Temple en Lot-et-Garonne

Les salariés de Metal Temple ont entamé une grève illimitée. Ils réclament des engagements de la part de l'actionnaire principal. Il pourrait être candidat à sa propre reprise à l'issu du redressement judiciaire, une fois les dettes épongées. Des dettes qui s'élèvent à 20 millions d'euros.

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Metal Temple est une usine spécialisée dans la fabrication de pièces complexes en acier et en fonte pour l'industrie mécanique.

Son drame : avoir perdu son principal client en 2013, l'américain Caterpillar. Le chiffre d'affaire a chuté d'un seul coupde 50% .

Depuis l'entreprise a été placée en redressement judiciaire. Puis a connu un plan de licenciements, 67 personnes, en février dernier.

En septembre, un premier sursis, de deux mois, est accordé par le tribunal de commerce. Puis en novembre 2014, deuxième sursis, de six mois cette fois. Il court jusqu'en février 2015.

Si à cette date aucune solution pérenne n'est trouvée, aucune alternative possible, le tribunal prononcera la liquidation judiciaire et donc la fermeture pure et simple de l'usine. Conséquence : 132 personnes perdront leur emploi.
Ce serait un drame de plus dans le fumélois. Après la fermeture programmée de Tarkett à la fin de l'année et les 120 licenciements qui l'accompagneront.

Un espoir


Le seul espoir pour l'heure repose sur l'arrivée d'un éventuel repreneur. Mais l'administrateur judiciaire l'a redit devant les salariés grévistes vendredi matin : " il y a eu des recherches de repreneurs tous azimuts. Personne ne s'est manifesté pour l'instant".

Reste l'actionnaire principal actuel, l'italien GianPiero Colla, qui serait candidat à sa propre reprise à la condition que les dettes soient effacées. Encore faut-il que "le carnet de commandes arrive à se garnir suffisamment. Tout est là" explique l'administrateur", ajoutant, "si il y a un niveau d'activité suffisant, le savoir-faire de l'entreprise permet d'envisager une poursuite d'activité".

Le dossier paraît suffisamment sérieux pour que le tribunal ait accordé ce sursis jusqu'en février.

Mais les salariés veulent des engagements, ils veulent être rassurés, même si l'espoir est faible. Ils demandent à leur actionnaire, à travers leur grève, un projet industriel écrit noir sur blanc.

 

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