Le centre des oiseaux blessés de Tonneins connaît des difficultés pour boucler son budget. La structure associative du Lot-et-Garonne, qui héberge en ce moment 200 volatiles et animaux, n'aura bientôt plus les moyens d'assurer sa mission. Un appel aux dons est lancé.
Depuis huit mois, l'un des très rares aigles de Bonnelli présent en France fait l'objet de toutes les attentions au centre pour oiseaux blessés de Tonneins, dans le Lot-et-Garonne.
C'est l'un des très nombreux animaux soignés par l'équipe de la Sepanlog, association qui remet en forme près d'un millier de bêtes à plumes et à pattes chaque année, grâce à trois emplois permanents.
30 000 euros pour continuer
Mais cet engagement pour sauver des espèces menacées coûte cher et le centre manque cruellement de moyens.
"Le grand paradoxe, c'est que lorsque vous sauvez un animal bénéficiant d'un plan national d'action, rien n'est prévu en terme de financement, pour participer aux frais d'accueil, de vétérinaire et de réeducation", déplore Alain Dal Molin, responsable du centre des oiseaux blessés.
Alors que des oiseaux de toute l'Aquitaine sont envoyés au centre de Tonneins pour y être sauvés, il regrette également que seuls la Dordogne et le Lot-et-Garonne contribuent financièrement au maintien de la structure.
DAGUENET Jean-Michel, ROUSSEL SAX Delphine, CHAGUE Boris.
Intervenant : Alain Dal Molin, responsable du centre des oiseaux blessés