Lot-et-Garonne : le moustique tigre en pleine expansion

Cet été, l'insecte a fait des ravages dans le département, qui a été le premier touché en Nouvelle-Aquitaine par l'invasion de cette espèce venue d'Asie.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Les habitants du Lot-et-Garonne sont excédés : à cause d'un été chaud et pluvieux, les moustiques tigres se sont multipliés, et leur ont rendu la vie infernale. 


En France depuis 2004

Si le Lot-et-Garonne est le premier département de la Nouvelle-Aquitaine a avoir été touché par ce fléau vers 2012, le moustique tigre est en fait implanté en France depuis 2004, date de sa première observation par les scientifiques. 

Originaire du sud-est de l'Asie, ce moustique s'est d'abord développé sur tout le pourtour méditérranéen. En Nouvelle-Aquitaine, il est apparu en Gironde, dans les Landes, les Pyrénées-Atlantiques et la Dordogne entre 2014 et 2015.

Si en Charente et Charente-Maritime, il n'y a pas encore de traces de l'insecte, il est certain que ces départements ne seront pas épargnés. 

Et il faudra s'attendre à une prolifération encore plus importante dans les prochaines années. 

Extraordinaire capacité d'adaptation

En effet, il faudra apprendre à vivre avec ce moustique, trop difficile à éradiquer. Car contrairement à son cousin des marais, le "tigre" se reproduit près des habitations et de l'activité humaine, et pique le jour. 

Il n'a besoin que d'une petite quantité d'eau stagnante pour se reproduire: un simple bouchon de bouteille peut lui suffire. Son rayon d'action n'est que de 250m², mais il est très agressif envers sa proie favorite : l'homme. 

Vecteur de maladies

Si pour l'instant, les seules nuisances de l'insectes sont de grosses piqûres urticantes, il représente un vrai risque sanitaire du fait de sa capacité à transmettre des fièvres tropicales. 

En effet, il peut être vecteur du chikungunya, de la dengue et du zika. Heureusement, pour l'instant seulement quatre cas de chinkungunya ont été déclarés cet été dans le Var. 

En revanche, les autorités sanitaires sont conscientes du risque, et mettent en quarantaine toute personne qui présenterait des symptomes. 

Il faudra cependant réussir à vivre avec cette nuisance, bien décidée à s'installer dans la région. 
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information