Les jardiniers du stade l'assurent : l'aspect de la pelouse ne gène pas le jeu... Les footballeurs et les coachs de L1 au contraire se plaignent des difficultés rencontrées sur la pelouse du nouveau stade de Bordeaux, touchée par un champignon.
C'est au pithium que l'on doit la couleur marron des pelouses de nombreux stades de L1 en ce début de saison. Ce champignon a proliféré à la faveur d'un été et d'une rentrée particulièrement chauds. Le stadium de Toulouse est touché, Bordeaux aussi donc, mais également Bastia, Montpellier et même l'Allianz Arena de Munich.
Des pédiluves ont même été installés aux abords des pelouses, dans lesquels les joueurs sont privés de tremper leurs crampons, soupçonnés de transporter le fameux champignon d'un stade à l'autre lors de rencontres de championnat chaque week-end.
Reste que les coachs ne sont pas contents. Jocelyn Gourvennec mais aussi les derniers adversaires des Bordelais comme Stéphane Moulin (Angers) ou Patrice Garande (Caen) ont regretté l'état déplorable de la pelouse.
A Bordeaux, le "Green keeper" en chef a traité la pelouse mais pas moyen de sauver les brins d'herbe infectés. Ils meurent et doivent être remplacés grâce à de nouveaux semis. Mais entre le football et les rencontres de Top 14 de rugby, le timing est serré pour pouvoir semer au Matmut. Les graines plantées entre la venue de Nantes (28 août) et Angers (16 septembre) n'avaient pas pris.
Un nouveau semi a donc démarré le week end dernier. Le président du club attend mi-octobre pour apprécier l'évolution de la situation. L'espoir est permis avec l'arrivée de l'automne et la têve internationale du 2 au 14 octobre.
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