Les surveillants de prison durcissent le ton. Des opérations de blocage ont débuté ce matin dans les centres pénitentiaires de Saint-Martin-de-Ré et de Vivonne mais aussi à la maison d'arrêt de Saintes à l'appel des syndicats. Ils demandent davantage de sécurité après l'agression de trois gardiens.
Des prisons bloquées aujourd'hui en Poitou-Charentes. De nombreux gardiens se sont rassemblés devant les portes du centre pénitentiaire de Vivonne mais aussi devant la centrale de Saint-Martin-de-Ré en Charente-Maritime ou encore devant la maison d'arrêt de Saintes et à Angoulême.
Les surveillants protestent contre l'agression qui s'est déroulée à Vendin-le-Veil. Jeudi, trois gardiens ont été blessés à l'arme blanche par l'islamiste allemand Christian Ganczarski, un des instigateurs de l'attentat contre la synagogue de Djerba (Tunisie), qui avait fait 21 morts en avril 2002.
Cette "opération prison morte" est lancée par les trois syndicats l’Ufap-Unsa Justice, syndicat majoritaire, la CGT Pénitentiaire et FO Pénitentiaire. Poursuivre en direct les mouvements au niveau national cliquez ici sur le site de France Info.
En Poitou-Charentes, les actions ont débuté tôt ce matin devant le Centre pénitentiaire de Poitiers Vivonne.
Mais aussi devant la maison d'arrêt de Saintes.
Dans un communiqué, le SPS, le Syndicat Pénitentiaire des Surveillants de la région de Bordeaux, exige :
Des structures adaptées pour garantir la sécurité des agents, ils demandent aussi des moyens humains et matériels efficaces, Jospeh Paoli, délégué régional SPS de Bordeaux.
Écoutez la réaction de Bruno Renouleaud, délégué Ufap-Unsa-Justice à Saintes. Il explique qu'à Saintes aussi les surveillants subissent des agressions.
Regardez ce reportage d'Olivier Riou, Didier Gomez et Maud Coudrin.
Intervenants : Eric Gervais, FO maison d'arrêt Saintes/ Bruno Renouleaud, Ufap Unsa Justice Saintes, Olivier Falorni, député DG La Rochelle.