L'ex-urgentiste a tenté de se suicider le 31 octobre dernier après sa condamnation aux assises à deux ans de prison. Le CHU de Bordeaux annonce que son état de santé est désormais "stable et rassurant".
Nicolas Bonnemaison a été transféré hier au centre hospitalier de Pellegrin à Bordeaux pour la "continuité de sa prise en charge médicale". Et l'hôpital a donné des nouvelles rassurantes son état de santé dans un communiqué. Dès lundi le corps médical avait annoncé que son pronostic vital n'était plus engagé.
Le 24 octobre l'ex-urgentiste avait été condamné en appel à deux ans de prison avec sursis par la cour d'assises du Maine-et-Loire pour voir délibérément donné la mort à une patiente en avril 2011. Il avait en revanche été acquitté pour les six autres cas de patients dont il était aussi accusé d'avoir donné la mort. Une condamnation, alors qu'il avait été acquitté en première instance de tous les faits reprochés par par la cour d'assises des Pyrénées-Atlantiques.
Par la voix de ses avocats, Nicolas Bonnemaison avait alors annoncé qu'il n'irait pas plus loin sauf concernant sa radiation de l'Ordre des médecins. Le 31 octobre dernier il a été retrouvé inanimé dans sa voiture dans les Landes. Il avait absorbé des médicaments et inhalé des gaz d'échappement détournés à l'intérieur de son véhicule. Des joggers avaient immédiatement donné l'alerte entraînant l'évacuation de l'ex-urgentiste par hélicoptère à l'hôpital Haut-Lévêque de Pessac.