2017, année ferroviaire sous haute tension ! L'arrivée du TGV à Bordeaux et le gain de temps obtenu doit être répercuter sur l'ensemble du réseau. Du moins c'est le souhait de la Région Nouvelle-Aquitaine. Un chantier titanesque.
Le grand big bang ferroviaire est en cours, orchestré depuis plus d'un an avec les services de la SNCF. La Région s'est donnée comme objectif de faire gagner du temps à tous les usagers du territoire, et pas seulement les voyageurs circulant sur la ligne TGV Paris-Bordeaux à compter du 2 juillet. Pour rappel, cette mise en service apportera un gain d'une heure sur ce parcours. Un énorme chantier pour Renaud Lagrave, vice-président en charge de l'épais dossier des transports à la Région :On a travaillé depuis plus d'un an avec SNCF pour que l'on puisse faire correspondre l'ensemble des TER avec la LGV. Nous avons souhaité que tous les territoires puissent tre bénéficiaires de cette arrivée.
Il va maintenant falloir soigner la communication des horaires, un changement forcément perturbant pour les usagers de ces trains du quotidien.
Il va maintenant falloir soigner la communication des horaires, un changement forcément perturbant pour les usagers de ces trains du quotidien.On a travaillé depuis plus d'un an avec SNCF pour que l'on puisse faire correspondre l'ensemble des TER avec la LGV. Nous avons souhaité que tous les territoires puissent tre bénéficiaires de cette arrivée.
Coup de gueule sur les défaillances des TER
Le bilan n'est pas brillant pour la Région : toujours des retards et des suppressions des TER qui compliquent la vie des usagers. Résultat : une désaffection de ce type de transports.6 % de fréquentation en moins sur la région, ce n'est pa acceptable.On n'est pas satisfait de la ponctualité pour l'année 2016. On est en droit d'espérer la ponctualité. Les suppressions de TER atteignent un niveau indécent.
Les représentants de la Région travaillent avec la SNCF pour une action efficace.
Un constat partagé par la fédération des usagers des transports ferroviaires. Des lignes sont encore plus soumises aux aléas comme en Dordogne. Dans une moindre mesure la ligne Bayonne-Hendaye et Bayonne-Pau. La ligne Nantes-Bordeaux souffre aussi. Pour autant, le représentant régional de la FNAUT, Christian Broucaret reconnait une amélioration au global sur la Nouvelle-Aquitaine depuis le début de l'année.Nous réclamons des travaux sur les infrastructures ferroviaires de toute la Nouvelle-Aquitaine.
Voyez le reportage de Yannick DE Solminihac et Nicolas Pressigout
sont interviewés
1 - Christian Broucaret Président de la FNAUT Nouvelle-Aquitaine
2 - Renaud Lagrave : Vice-président en charge des Transports, Région Nouvelle-Aquitaine
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