Au troisième jour de son procès en appel, Nicolas Bonnemaison, acquitté en 2014, a fait face ce mercredi a la direction de l'hôpital de Bayonne . Les soutiens se relaient auprès de l'ancien urgentiste, parmi lesquels le député des Pyrénées-Atlantiques Jean Lassale.
3ème jour du procès en appel de Nicolas Bonnemaison à Angers
L'ancien urgentiste bayonnais comparait depuis lundi devant la cour d'assises du Maine-et-Loire pour avoir empoisonné 7 patients en fin de vie. Acquitté en 1ère instance à Pau, les soutiens se relaient auprès de l'accusé.Après Michelle Delaunay mardi, Jean Lassale s'est rendu à Angers ce matin. Le député des pyrénes atlantiques est venu témoigner en sa faveur.
Le dilemme de Michel Glanes
Le 9 août 2011, Michel Glanes, directeur du centre hospitalier de la Côte basque, reçoit le rapport de signalement des soignants mettant en cause Nicolas Bonnemaison au sein de l'unité de courte durée, sa fragilité psychologique. C'est ce rapport qui a conduit l'ex-urgentiste devant la justice.Au dire de tous, Nicolas Bonnemaison est un bon chef de service, un professionnel reconnu, mais le nombre te la diversité des sources du rapport conduisent Michel Glanes à informer le parquet.
J'ai estimé, mais ça peut faire débat, que les faits étaient graves, qu'il y avait risque de récidive
L'avocat de la défense Maître Benoit Ducos-Ader insiste sur le dilemme de prendre la décision de signaler ce rapport ou non.
C'est lui qui enclenche. mais c'est très difficile. S'il ne le fait pas, il peut se reprocher de ne pas l'avoir fait. S'il le fait, il peut se reprocher de l'avoir fait trop activement.
Compte rendu d'audience. Marie Neuville et Christian Etchegaray
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Au troisieme jour de son procès en appel, Nicolas Bonnemaison, acquitté en 2014, a fait face ce mercredi a la direction de l'hopital de bayonne