Des tags contre Vladimir Poutine, et aussi des inscriptions pro Ukraine, ont été découverts samedi 26 février à l'entrée et sur les murets de la clôture de la Villa Suzanna à Anglet. D'autres tags ont été réalisés dans la nuit de samedi à dimanche.
Des messages sont inscrits sur les portails de l'immense Villa de style Art déco. Des tags insultants le président Vladimir Poutine écrits en anglais et en russe : "Fuck Poutine", "Putin suka" (Poutine sale chien), et "Slava Ukraina (gloire à l'Ukraine).
Le mot "Fuck" est inscrit à plusieurs endroits de la clôture qui entoure la villa.
Ces tags sont apparus samedi 26 février sur la Villa Suzanna qui est la propriété de l'ex-épouse du dirigeant russe qui mène depuis le 24 février une invasion de l'Ukraine.
De nouveaux tags inscrits à la bombe bleue et les couleurs du drapeau ukrainien (bleu et jaune) ont été peints dans la nuit de samedi à dimanche sur le portail de la villa.
Dimanche matin, notre équipe a constaté un va-et-vient incessant de badauds en voiture, en vélo ou à pied, qui venaient photographier les tags insultant Poutine. Les voisins qui connaissent bien cette Villa, n'ont pas souhaité faire de commentaire face caméra.
Cette Villa luxueuse située face à l'océan sur les hauteurs d'Anglet, avec une seconde entrée rue du Vallon, a été évaluée à six millions d'euros. Elle est la propriété d'Artur Ocheretny, qui en 2016 a épousé Lioudmila, l'ancienne épouse du président russe Vladimir Poutine. Selon France Bleu Pays Basque, elle pourrait faire partie des biens soumis aux sanctions mises en place par la communauté internationale depuis que Vladimir Poutine a décidé d'attaquer militairement l'Ukraine dans la nuit du 23 au 24 février.
A Biarritz, en plein centre de la station balnéaire basque, dans le quartier du phare, une autre belle demeure appartient à des proches de Vladimir Poutine. Il s'agit d'une maison qui est au nom d'une des filles du dirigeant russe. Pas de tags sur celle-ci mais un véhicule de la police nationale est stationné dans la rue.
Cette demeure pourrait également faire partie des biens des oligarques russes soumis aux sanctions internationales depuis l'invasion de l'Ukraine.