Nettement battus en championnat ce week-end, les Palois doivent montrer un tout autre visage mardi soir en Estonie face à la modeste équipe de Tartu lors de la 4e journée d’Europe Cup. Même s’ils sont déjà qualifiés pour la 2e phase après cinq ans d’absence de la scène européenne.
Ils se sont envolés lundi vers la deuxième ville de l’Estonie et ses 101 000 habitants la tête encore lourde. Un long périple européen pour panser les plaies et retrouver les vertus qui ont permis à l’Elan Béarnais de dominer la Pro A. Des principes oubliés vendredi dernier sur la côte varoise, avec une belle claque contre Hyères-Toulon (70-85).
L’entraîneur palois ne digère pas l’apathie de ses hommes. Eric Bartecheky : « je suis extrêmement déçu de la ma manière. On a le droit de perdre un match mais pas comme ça. On a joué à l’envers. Etre leader de Pro A après sept journées, cela n’avait aucune valeur. Il faut apprendre de cette défaite afin qu’elle ne se renouvelle pas».
De Tartu à Antibes
Déjà assurés de disputer la deuxième phase de groupe, les joueurs du Béarn doivent donc réagir. En Estonie, le résultat sera important, même si la qualification pour la deuxième phase de groupes est déjà dans la poche. Mais la manière et le comportement du groupe seront aussi scrutés de près. En termes d’investissement et d’agressivité, l’Elan doit montrer autre chose.
Pour le moment, la thèse de l’accident dans le Var prévaut. « Chaque match est un combat, rappelle le président du club Didier Rey. J’espère que cela nous remettra les idées en place ». Car le match le plus important de la semaine se déroulera samedi au Palais des Sports de Pau en championnat face à Antibes. Or pour bien préparer cette rencontre, une victoire en Estonie serait l’idéal. L’Elan Béarnais est attendu au tournant de l’Europe.