Après les livres policiers régionalistes, les éditions Cairn se lancent dans les romans noirs avec Polar Cairn, une nouvelle collection née en mars 2018. A l’origine de cette aventure, la rencontre de deux hommes, l’auteur Guy Rechenmann et l’éditeur Jean-Luc Kerebel.
Anselme Viloc est de retour pour une nouvelle enquête dans Même le scorpion pleure. Ce Flic de papier qui, comme le dit son créateur l’auteur Guy Rechenmann, « n’est pas très bon sur le terrain et aurait tout aussi bien pu être assureur ou menuisier », part cette fois à la recherche de ses origines. Une quête qui lui fera croiser la route d’une organisation criminelle peu fréquentable.
Pour son sixième roman, Guy Rechenmann, homme de télévision et ancien golfeur professionnel, a choisi les éditions Cairn. Un rencontre qui marque un tournant pour la société béarnaise, puisque c’est à la lecture du manuscrit de Même le scorpion pleure que son directeur Jean-Luc Kerebel, a eu l’idée de créer une nouvelle collection : Polar Cairn.
Un roman atypique
« Ce texte ne ressemblait à rien de ce que j’avais lu auparavant » se souvient l’éditeur. « C’était totalement atypique. Ça parlait de thème astral, de géobiologie, de "rebirth"… Moi qui suis un garçon cartésien, j’ai été très perturbé par cette lecture et je ne pouvais pas ne pas l’éditer. Alors comme il ne rentrait pas dans mes collections, j’en ai créé une nouvelle ».
Polar Cairn a donc vu le jour en mars dernier avec le quatrième volet des enquêtes d’Anselme Viloc et Artahe le dieu ours du Bordelais Philippe Ward. Deux autres romans sont attendus pour septembre. Si Jean-Luc Kerebel reste encore un peu mystérieux à leur sujet, il promet néanmoins une histoire de meurtre chez les Cathares et une autre située en Dordogne durant la préhistoire. Polar Cairn n’a visiblement donc pas fini de nous donner envie de lire. Affaire à suivre.
