Les mauvaises nouvelles s'accumulent pour les 80 salariés de l'usine YARA à Pardies. Le groupe chimiste norvégien avait déjà annoncé, en mars, la cessation de la production en octobre 2018. Mais après le comité centrale d'entreprises à Paris, les représentants des personnels étaient pessimistes.
Un mois après l'annonce de la fermeture de l'usine de Pardies dans les Pyrénées-Atlantiques, les syndicats ont appris une autre mauvaise nouvelle. En comité central d'entreprise mercredi à Paris, le groupe Norvégien a annoncé qu'il ne laisserait ni sa clientèle ni sa production à un éventuel repreneur. l
En début de semaine, syndicats et élus locaux avait obtenu la création d'un comité de suivi au ministère du travail pour chercher un repreneur. Comité qu'ils jugent aujourd'hui inutile. Ils dénoncent une stratégie purement comptable du groupe yara. Mais le directeur de l'usine maintient qu'il s'agit d'une contrainte économique.
En assemblée générale ce jeudi, les salariés ont réclamé une prime exceptionnelle pour préjudice moral. Faute de quoi ils menacent de passer à l'action dès mardi prochain.
Regardez le reportage de Jean-François Géa et Catherine Pipard.
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