C'est presque une tradition. Avec 67 participations, Pau est, après Paris et Bordeaux la ville la plus visitée du Tour de France. Les Pyrénées-Atlantiques ont été le théâtre d'étapes cruciales du Tour, d'affaires de dopage, mais aussi parfois de décès.
De nombreux rebondissements ont eu lieu dans les Pyrénées-Atlantiques. Beaucoup s'en souviennent : coups de théatre, rebondissements, huées, hommages...
Fin des années 70, c'est le règne de Bernard Hinault. En 1986 il laisse Pedro Delgado reporter l'étape Bayonne-Pau mais prend le maillot jaune. Il remportera 5 tours de France.
Pau, c'est aussi la mort tragique en 1995 de Fabio Casartelli. Le coureur se tue dans la descente du col de Portet-d'Aspet. En hommage, son équipe passe la ligne d'arrivée groupée. Il n'y aura pas de podium.
En 2007, une affaire de dopage défraie la chronique. Alexandre Vinokourov est contrôlé positif après sa victoire dans le contre la montre d'Albi. Son hôtel est perquisitionné à Pau. Le Kazakh est suspendu.
La même année, à Orthez, Rasmussen se fait huer au départ du tour puis tout au long de la montée du sommet de l'Aubisque.
Cette année, la capitale béarnaise est la seule ville d'Aquitaine à accueillir le tour.
Située au pied des Pyrénées, Pau reste synonyme d'épreuves de montagnes mythiques comme le Tourmalet ou les cols d'Aspin.