C'est un poilu longtemps oublié par son village natal. Mobilisé en août 1914, Omer Prialé est blessé dans les premières semaines lors de la bataille des Frontières. Près d'un siècle plus tard, grâce à un carnet qu'il a écrit en convalescence, le village de Monpezat a pu lui rendre hommage.
"Le 27 août, je sentais qu'un éclat d'obus m'avait traversé le pied et qu'un autre m'avait atteint à la figure et à l'oeil...Adieu ma famille ! Je ne te reverrai plus. Je vais mourir seul sans avoir quelqu'un à coté de moi pour envoyer un dernier baiser à ceux que j'ai tant aimé sur cette terre...".
Un extrait du carnet de guerre écrit par Omer Prialé, dans le couvent des Pères Rédemptoristes, au Luxembourg, alors qu'il récupère de ses graves blessures. Tapé à la machine, ce texte sera retrouvé, par hasard, dans une brocante, 80 ans après.
Le point de départ d'une difficile recherche pour retrouver la trace de ce poilu oublié. Dimanche 19 juillet, le village de Monpezat a rendu hommage à Omer Prialé, le fils de l'horloger au début du 20ème siècle, l'un des jeunes parti au front de la grande guerre, un soldat-écrivain désormais publié.