Le maire de Biarritz a fait le point ce matin sur le conflit qui l'oppose depuis trois mois à la brigade de nuit de la police municipale.
Le bras de fer continue entre la brigade de nuit de la police municipale et la mairie de Biarritz. Les employés des forces de l'ordre veulent être équipées d'armes à feu, ce que Michel Veunac, maire de la ville, refuse.Pour l'élu et sa majorité, cette décision relève avant tout d'un choix politique : "la police municipale de Biarritz est armée, mais pas avec des pistolets qui tuent" explique-t-il. "L'exécutif de la mairie a pris la décision a pris la décision de ne pas armer la police municipale avec des armes létales. Donc la réponse est non."
Ce mouvement concerne 6 des 25 policiers municipaux de la station balnéaire. Ils estiment que cet équipement est désormais indispensable pour répondre à une augmentation de la délinquance.
A l'appel de la CFDT, les forces de l'ordre ont déjà plusieurs fois manifesté devant la mairie de Biarritz, et ont entamé il y a trois mois une grève intermittente. La brigade de nuit a par ailleurs décidé de ne pas participer au dispositif de sécurisation des Casetas. Ce rendez-vous incontournable du début d'été se déroule jusqu'à dimanche premier juillet sur la Côte des Basques. Environ 4500 personnes sont attendues sur le site entre 19 heures et une heure du matin.
Au delà de la question des armes, les policiers municipaux réclament du personnel supplémentaire et dénoncent également un manque de matériel : éthylotests défectueux, voitures en panne ou gilets pare-balles obsolètes.
Les six policiers grévistes seront reçus par le maire vendredi.