Lacanau et Biarritz s'inclineront-elles devant Tahiti ? L'île du Pacifique pourrait bien devenir le futur "spot" de surf des Jeux Olympiques de Paris, en 2024.
À Lausanne, du 3 au 5 décembre, le Comité d'organisation des Jeux olympiques (Cojo) pourrait évoquer le lieu où se tiendront les épreuves de surf pour les Jeux Olympiques de Paris 2024. En lice : Biarritz, Lacanau, Hossegor-Seignosse-Capbreton, Tahiti et La Torche, en Bretagne.
Le Cojo n'a pas démenti l'information. "Si le CIO valide le projet, le choix de Tahiti pourrait être adopté lors du prochain conseil d'administration du Cojo, le 12 décembre prochain", a indiqué une source proche du dossier à l'AFP.
Teahupoo
Si les résultats ne sont pas encore annoncés, Tahiti semble avoir une longueur d'avance avec sa vague mythique, Teahupoo, "un argument massue", pour l'une des sources du dossier.
Pour les parties prenantes du dossier, "la certitude d'avoir des vagues en août est plus grande là-bas", explique un autre interlocuteur.
Autre argument, l'Etat voit d'un bon œil l'organisation d'une épreuve dans les outre-mer, "pour que les Jeux soient ceux de toute la France", et la ville de Paris ne s'y oppose pas.
Rien n'est joué
Reste à convaincre le CIO, dont le patron, Thomas Bach, a affirmé préférer, pour des candidatures d'un même niveau sportif, "l'option qui est proche du centre des Jeux".
Les autres candidats, dont certains s'attendent effectivement à une décision avant la fin de l'année, ne s'avouent pas vaincus. "Le Cojo nous assure que rien n'est décidé. On continue de travailler. D'ailleurs, il y a encore des réunions techniques prévues ces prochains jours pour les sites, sur les empreintes carbone" par exemple, souligne l'adjoint à la mairie de Biarritz délégué au surf et aux sports de glisse, Laurent Ortiz.
Qu'elle que soit l'issue, la carte définitive des sites de Paris-2024 devrait être arrêtée fin 2020.