Les négociations reprennent ce mardi à l'usine, bloquée depuis la semaine dernière. Les trois autres usines de Yara France à Ambès en Gironde, Montoir en Bretagne et Le Havre sont également bloquées en soutien aux 86 salariés béarnais.
La tension monte à l'usine Yara alors que les négociations ont repris ce mardi sur le volet social du PSE déclenché par le groupe chimique norvégien.
L’usine Yara, un des derniers fleurons du filon gazier de Lacq, dans les Pyrénés-Atlantiques, fermera fin 2018.
86 emplois sont menacés. Les syndicats espèrent la reprise du site de Pardies.
► Ecoutez l'interview de Michel Hanquez, syndicaliste CTG, réalisée par Elise Daycard :

Au coeur des négociations notamment le montant des primes proposés aux salariés : la direction de Yara a proposé l'équivalent de 14 mois de salaires mais avec des disparités importantes.
Blocage
Bloquée depuis la semaine dernière, le site béarnais ne redemarrera pas de suite avec la journée de grève nationale qui s'ajoute au conflit local.
Le conflit social qui paralyse Pardies (64) commence à impacter le reste du groupe.
Depuis ce matin, les trois autres usines situées en France ont entamé un mouvement de blocage en solidarité afin de peser sur les négociations. Cela concerne les sites d'Ambès en gironde, du Havre et de Montoir, près de Saint-Nazaire.
La situation de Yara a également des conséquences sur l'activité de Air Liquide car les convois d'approvisionnement sont bloqués.