Les manomètres affichent le zéro, le site d'extraction de gaz commercial a cessé son activité, ce n'est pas, comme dans tout site minier à court de matière première, la fin de l'activité industrielle. Au contraire, le consensus industriel, politique et syndical s'est construit pour donner un avenir.

Il n'y a plus de pression dans les tubulures gigantesques du site gazier de Lacq. Depuis hier matin, les vannes de la tête de puits ont été fermées. C'est la fin de l'extraction à des fins commerciales du gaz de Lacq, à la genèse de l'expansion de Mourenx, devenue, pour la circonstance, la première ville nouvelle en France.

 Le débit affiché jusqu'à 33 millions de mètres cubes de gaz par jour. Aujourd'hui ce qu'il reste dans le puits de 1951 est réservé à la reconversion du site. La raison a amené tous les acteurs industriels, politique et syndicaux a travailler ensemble pour s'appuyer sur la structure existante afin d'assurer l'emploi, 7 700 sont conservés dans des filières de la chimie.

 


L'avenir du site géré pour maintenir l'activité

Depuis plusieurs années, les acteurs industriels ont travaillé de conserve pour assurer l'avenir et l'emploi sur cette portion de territoire riche d'un carburant épuisable. Tout le monde savait qu'il aurait une fin au gaz. les partenaires industriels politiques et sociaux ont oeuvré pour mettre en place une structure de promotion, Chemparc, un prospecteur pour attirer de nouveaux partenaires sur le site.
Avec quelques déboires, déconvenues, l'histoire a fait place à la certitude. Tout est venu avec le temps des secteurs ont trouvé la source d'énergie nécessaire à leur activité, exploiter les derniers résidus de gaz pour extraire des composés chimie et de l'énergie pour soutenir la production.



Une conversion vers une chimie d'avenir

Toray va installer une usine de production de matière nécessaires à la réalisation de fibre de carbone. Une pépinière d'entreprises s'est installée, elle promeut le site en assurant les investisseurs d'avoir à proximité immédiate et dédiée un groupement de recherche, où travaillent des chercheurs de Total et d'Arkema. Une entreprise de chimie produira des molécules sur mesure, une autre Novasep sur Mourenx travaillera dans la chimie pharmaceutique. Le gaz seratoujours extrait de Lacq, à petit débit, cette matière première sera ensuite traitée pour en extraire le souffre, près à partir à l'export via le Port de Bayonne.



Et vers des technologies novatrices

L'arrivée d'une entreprise dans l'agroénergie, la production d'éthanol issue de la transformation du maïs vient d'être confirmée. Le bois provenant du Béarn et des Landes sera exploité par une filiale d'un grand groupe d'énergie pour produire de la vapeur et de l'électricité pour les entreprises sur le site de Lacq. L'avenir est assuré grâce à des investissements conséquent sur l'aire industrielle : 350 millions d'euros. L'emploi est maintenu à 7 700 personnes, il pourrait évoluer d'ici quelques temps vers un bassin employant plus de 8 800 personnes.


 

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