Le site d'information Mediapart révèle les dessous d’une nouvelle affaire impliquant Michèle Alliot-Marie. Cinq ans après le scandale de la Tunisie, l'ancienne maire de Saint-Jean-de-Luz pourrait être mêlée à des combines financières autour des casinos.
Cinq ans après le scandale de la Tunisie qui avait entraîné la démission de Michèle Alliot-Marie du gouvernement en raison de sa proximité avec la dictaure de Ben Ali en plein printemps arabe, c'est une nouvelle affaire qui pourrait éclater impliquant l'ancienne Ministre de l'Intérieur.
Cette nouvelle affaire "des casinos" est révélée par le site Mediapart. Michèle Alliot-Marie aurait pu connaître un délit d'initié .
Alors que l'ancienne députée des Pyrénées-Atlantiques était tout juste nommée Ministre de l'Intérieur par Nicolas Sarkozy en 2007, elle a fait adopter une série de mesures très bienveillantes à l'égard des casinos, dont son ministère a la tutelle.
L'assouplissement des réglementations, l'autorisation des jeux en ligne, Michèle Alliot-Marie permet ainsi aux sociétés de Jeux cotées de faire un bond immédiat en Bourse.
Mais le fond du problème est ailleurs. Coïncidence troublante, au moment de ces annonces favorables aux casinos, des proches de la Ministre achètent des milliers d'actions de groupe de casinos, tels que Partouche.
Des associations tenues par Michèle Alliot-Marie et ses proches, dont son père Bernard Marie, l'ancien maire de Biarritz, encaissent d'importants dividendes de ces placements boursiers opportuns et soudains. Ces associations n'ont aucun rapport avec le jeu. Il s'agit du Rayon Vert et de l'Association pour Organisation des Festivals (AOF)
Mediapart révèle également que Michèle Alliot-Marie et son compagnon patrick Ollier seraient des amis intimes de la famille Partouche. MAM aurait séjourné chez eux durant l'été 2007 au méridien de Juan-les-Pins.