100 millions d'euros et 50 emplois : les dirigeants japonais de Toray choisissent le Béarn pour investir

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Le bassin de Lacq en Béarn va bénéficier d'un investissement de près de 100 millions d'euros du japonais Toray
Un plan de 85 à 100 millions d’euros avec des embauches à la clé sur le bassin de LACQ où l'entreprise Toray est déjà largement implantée. Les détails avec Mathiolde REZKI et Romain HAUVILLE ©France télévisions

Le groupe japonais spécialisé dans la fibre de carbone va investir 100 millions d’euros dans une nouvelle ligne de production.

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Le projet aurait pu être réalisé en Hongrie, mais c’est finalement en Béarn sur le site d’Abidos qu’une nouvelle ligne de production de fibre de carbone verra le jour. La sixième sur le Bassin de Lacq. La décision a été prise au Japon et Jean-Marc Guilhempey, le président de la filiale française, l’a annoncé lui-même " Elle va permettre de produire 1 000 tonnes supplémentaires par an, et représente un investissement de 85 à 100 millions d’euros". 

Répondre aux besoins du marché européen

L’objectif est clair: augmenter la capacité de production, aujourd’hui établie à 5 200 tonnes, pour répondre aux besoins des marchés français et européens. Cette décision est une bouffée d’oxygène pour le site béarnais, dont l’avenir était menacé après deux années difficiles liées à la pandémie de Covid et l’effondrement des commandes dans le secteur aéronautique. "Avec cet investissement, c’est vrai que l’on assoit aussi la pérennité de l’entreprise", confirme le Le PDG de Toray-CFE.

Aujourd'hui, l’entreprise a revu sa stratégie et n’est plus seulement dépendante du marché aérospatial. Dans son viseur désormais : l'automobile, le nucléaire, les énergies renouvelables. Concrètement, ce projet va nécessiter l’embauche de 40 à 50 salariés en CDI. Des opérateurs, des agents de maîtrise des ingénieurs. Un nouveau bâtiment de 200 mètres de long et 30 m de large (sur deux ou trois étages) va être construit pour concevoir des fibres d’excellence haut de gamme.

"C'est toute une dynamique qui est créée"

De quoi faire sourire les acteurs locaux. "Toray va passer de 400 à 450 personnes" indique Pierre Nerguararian, le Président de Chemparc, un groupement d’intérêt public dédié à faciliter l’accueil des unités industrielles de chimie fine sur le bassin de Lacq. "Et derrière ces 450 personnes c’est plus de 2500 personnes qui vont travailler c’est toute une dynamique qui est créée a travers cette annonce. Et c’est ça la bonne nouvelle !"

Sur les réseaux sociaux, David Habib, le député béarnais de la 3e circonscription, se réjouit lui aussi de cette nouvelle. "Avec cet investissement, Jean-Marc GUILHEMPEY a réussi à imposer le Béarn dans le paysage industriel de TORAY. Nous savons que cet investissement aurait pu être réalisé dans d’autres unités asiatiques ou américaines du groupe. Je veux le saluer respectueusement et amicalement. Ce travail efficace bénéficiera à tout le Béarn", écrit l'élu.

Les premiers coups de pioche sont annoncés pour septembre 2023, avec une mise en production en octobre 2025.

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