Du vendredi 6 au dimanche 8 mai, le Grand Prix de Pau se déroule dans les rues de la cité paloise après trois ans d'absence en raison du Covid-19. Une 79e édition en pleine évolution avec l'apparition de nouvelles catégories et le passage à l'électrique.
Trois ans après leurs derniers tours de piste, les monoplaces du Grand Prix de Pau (6-8 mai) ont retrouvé le chemin des paddocks de la capitale béarnaise. Interrompu en 2020 et 2021 pour des raisons sanitaires avec le Covid-19, la course en ville - souvent décrit comme un "petit Monaco" - fait son retour dans le calendrier du sport automobile et reprend le fil de son histoire, tout en faisant le pari d'innover pour cette 79e édition.
Sur un tracé de 2,7 km de longueur, les premiers essais libres ont eu lieu vendredi matin devant un public de passionnés déjà bien présent dans les virages et les tribunes du plus vieux circuit en ville de l'Hexagone.
L'occasion d'admirer de nouvelles catégories - WTCR et ETCR - et monoplaces désormais chargées aux carburants dits "bas carbone" pour certaines et à l'électrique pour d'autres, avant les qualifications de samedi et les courses finales prévues dimanche.
Une promotion de la transition énergétique
Portée par l'apparition de nouvelles sources d'énergies alternatives comme l’électricité, l’hydrogène, les biocarburants ou encore les carburants de synthèse, cette course de légende souhaite devenir une vitrine du développement et de la mobilité durables. Cette année, seules les monoplaces de l’Euroformula Open font encore exception à la règle avec une course disputée à l'énergie fossile, avant de prendre définitivement le virage du bas carbone dès l'année prochaine.
De nouvelles ambitions pour un projet à la fois sportif, environnemental et économique avec le financement à hauteur de 80% de la part de partenaires privés. Un nouveau modèle censé apporter plus de visibilité sportive et médiatique à long terme pour un ancien format en perte de vitesse ces dernières années. Plus de 65 millions de téléspectateurs sont attendus à travers les retransmissions diffusées à l'international et près de 80 000 personnes autour du circuit.
La Coupe Adour-Océan qui regroupe des Renault Twingo sera également à l'honneur. Cette cinquième et dernière catégorie doit normalement voir 47 concurrents locaux sur 54 prendre le départ. Une note bien béarnaise pour un parcours unique qui a vu circuler les plus grands noms de l'histoire du sport automobile, anciens comme plus récents, à l'image des deux pilotes actuels de Formule 1, le Français Esteban Ocon et le Britannique Lewis Hamilton.
Deux week-end de course sont au programme avec les manches professionnelles du 6 au 8 mai et les courses historiques du 20 au 22 mai.