Après la Gironde, c'est au tour de la préfecture des Pyrénées-Atlantiques de déclencher, ce dimanche 12 février, une procédure d'alerte en raison de taux élevés de particules fines dans l'air. Ce phénomène de pollution touche plusieurs agglomérations de notre région, comme Marmande, Angoulême ou Limoges.
Les capteurs du réseau de surveillance de la qualité de l'air en Nouvelle-Aquitaine voient rouge dans plusieurs zones de notre région.
Le réseau ATMO qualifie la situation mauvaise, ce dimanche 12 février, de Bordeaux à Marmande, de Saintes à Angoulême, de Dax à Pau ou localement à Périgueux, Limoges et Laruns dans les Pyrénées-Atlantiques.
Dans ce département, la préfecture lance d'ailleurs une procédure d'alerte aux particules fines PM10, ce dimanche 12 février, comme la veille en Gironde.
Les Pyrénées-Atlantiques à leur tour en alerte
Conséquence du déclenchement de la procédure d'alerte dans les Pyrénées-Atlantiques, la vitesse est réduite sur certains grands axes routiers.
L'arrêté de la préfecture précise que l'abaissement temporaire de 20 km/h des vitesses maximales autorisées sur les voiries non urbaines localisées concernent le territoire des agglomérations de Pau et Bayonne.
A cette mesure contraignante, s'ajoutent des recommandations sanitaires. Ainsi la préfecture invite les personnes fragiles ou sensibles à ne pas se déplacer sur les grands axes routiers et à leurs abords. Il est aussi recommandé d'éviter les activités physiques et sportives intenses (dont les compétitions), autant en plein air qu’à l’intérieur.
La même procédure d'alerte reste en vigueur en Gironde, depuis le 10 février, et jusqu'à nouvel ordre.
La météo explique en partie ce pic de pollution
Selon l’Observatoire de la qualité de l’air en Nouvelle-Aquitaine, plusieurs raisons expliquent ce pic de pollution.
Les conditions atmosphériques sont stables (anticyclone, vents faibles) et les inversions de température participent à l’accumulation des particules fines PM2,5 et PM10.
Les températures froides favorisent également l’usage des moyens de chauffage domestique, dont le chauffage au bois, très émetteur en particules. Ils s’ajoutent aux sources d’activités polluantes (comme le trafic, l'activité industrielle et l'agriculture).
Quelle évolution de situation ?
Lundi 13 février, la qualité de l'air tend à une amélioration, mais reste largement concernée par des indices mauvais, notamment sur Bordeaux, Marmande, Angoulême, Dax ou Pau, détaille l'observatoire de la qualité de l'air en Nouvelle-Aquitaine.
L'épisode de pollution atmosphérique aux particules PM10 devrait se poursuivre en Gironde ce lundi 13 février, en raison des conditions atmosphériques peu favorables à la dispersion des polluants de l'air autour de Bordeaux.
Ailleurs en région Nouvelle-Aquitaine, la qualité de l'air devrait légèrement s'améliorer, avec un niveau moyen ou dégradé.