Les agents des finances publiques sont mobilisés ce lundi 16 septembre contre la suppression annoncée de 5800 postes d'ici trois ans. Ils s'inquiètent aussi de la fermeture prochaine de nombreuses trésoreries. Ils se sont rassemblés devant leur administration ce matin.
Ils ont organisé des rassemblements dans chaque trésorerie publique ce lundi matin 16 septembre. Inquiets des restructurations à venir.
A Orthez, dans les Pyrénées-Atlantiques, ils sont une centaine à assister à l'assemblée générale pilotée par la CGT.
Dans le département, seize trésoreries sont susceptibles d'être supprimées au profit de futures "maisons de service publique".
"Nous n'avons aucune information sur ces nouvelles structures" regrette Eric Manry, le délégué CGT. Il craint que le personnel affecté à ces maisons ne soit pas forcément issu du ministère. Et combien seront créées ? Mystère.
"C'est un recul encore du service public" dénonce t-il, "là où pourtant il me semble que les Français réclament un peu plus de proximité".
Dans l'assemblée, les visages des agents béarnais, graves et fermés, trahissaient l'inquiétude autour des suppressions de postes annoncés.
1500 en 2020, 1800 en 2021 et 1600 en 2022 a annoncé Gérald Darmanin, le ministre de l'Action et des Comptes Publiques. Par ailleurs, 1000 trésoreries sur 3500 devraient disparaître en France.
Selon le ministère, cette réorganisation est liée à la mise en place du prélèvement à la source et à la suppression de certaines taxes.
A partir de l'été prochain, les Français pourront aussi réaliser certaines opérations dans les bureaux de tabac. Comme le règlement de factures ou le paiement des impôts inférieurs à 300 euros.