L'école maternelle est au coeur de nombreux débats avec le projet de réforme de Jean-Michel Blanquer, le ministre de l'Éducation Nationale. Et c'est en ce moment qu'a lieu dans l'Académie de Poitiers, la semaine de la maternelle, l'occasion pour le recteur de vanter la réforme.
Selon le recteur d'académie, la quasi totalité des enfants français sont inscrits en maternelle dès l'âge de 3 ans. Il ne reste que 2 à 3% d'enfants qui ne le sont pas. La réforme du ministre de l'Éducation Jean-Michel Blanquer, qui vise à rendre l'école obligatoire dès l'âge de 3 ans, est donc une mesure de justice sociale selon lui.
Une occasion de donner à tous les enfants un accès à l'école à l'éducation dès le plus jeune âge.
Cette promotion de la réforme intervient dans un climat plutôt tendu entre les syndicats d'enseignants et leur ministre. Une défiance syndicale sur la réforme en général, celle de la maternelle ne va concerner que peu d'enfants en France. Pour autant, le projet n'évite pas la critique. En rendant l'école obligatoire dès 3 ans, le ministre fait un cadeau à l'enseignement privé, selon certains. Les établissements privés devront en effet bénéficier de financement des communes, comme l'enseignement public pour assumer cette école obligatoire.
Le recteur d'académie en visite dans une maternelle en Charente-Maritime
Armel de la Bourdonnaye, le recteur de l'académie de Poitiers s'est rendu dans une école maternelle ce mardi, celle de Moëze en Charente-Maritime. Une école publique où la pédagogie et les apprentissages sont basés sur le jeu. Il a profité de l'occasion pour expliquer le bien fondé de la réforme du ministre.
Reportage dans cette école où tout est un jeu d'enfant, de Frédéric Cartaud, Laurent Pelletier et Josiane Étienne. Intervenants : Maylis, 5 ans.David Schikorski, parent d'élève. Marie Mercier, professeure des écoles en maternelle.