Une grève des aiguilleurs va très fortement perturber la circulation des trains en début de semaine prochaine. Toutes les lignes devraient être affectées. Aucune liaison TGV ne devrait être possible au sud de Bordeaux.
Les ennuis commenceront dimanche soir à 19 heures et il faudra attendre mardi matin 8 heures pour espérer un retour à la normale.
"Le trafic sera très perturbé dans la région" prévient la SNCF qui invite les usagers à différer leurs voyages.
La plupart des liaisons régionales seront affectées et notamment les lignes :
- Bordeaux - Hendaye, Bordeaux - Tarbes, Bordeaux - Agen, Bordeaux - Arcachon, Bordeaux - Périgueux, Bordeaux - Angoulême, Hendaye - Tarbes, Poitiers - La Rochelle et Poitiers - Angoulême.
Certains axes ne seront pas du tout desservis tels les Bordeaux-Agen/Arachon/Dax...
85% des TGV annulés
"Le plan de transport permettra d'assurer quelques circulations sur la ligne à grande vitesse entre Paris et Bordeaux durant la journée de lundi" indique la SNCF, mais "aucune au sud de Bordeaux".
Ainsi seuls 5 allers-retours directs Paris-Bordeaux seront assurés.
Les lignes Intercités Bordeaux - Marseille (2 allers-retours), Toulouse - Bayonne (2 allers-retours) et Bordeaux - Nantes (aucune circulation) seront également fortement impactées.
Le détail des perturbations sera donné samedi à partir de 17 heures, à consulter sur le site TER Nouvelle-Aquitaine.
Grève des aiguilleurs
Ces annulations de trains sont dues à mouvement de grève des aiguilleurs qui ont déposé un préavis pour la journée de lundi.
L'appel à cesser le travail a été lancé par la CGT-Cheminots et l'Unsa ferroviaire.
Les syndicats demandent une meilleure gestion des fins de carrière ainsi que des mesures pour assurer la fidélisation des personnels.
Les aiguilleurs, salariés de SNCF Réseau, réclament par ailleurs une augmentation de leur prime annuelle. Ils soulignent que leurs collègues salariés de SNCF Voyageurs ont eux bénéficié d'une prime de 600 euros en fin d'année dernière.
"Les gens de Réseau la réclament parce que Voyageurs ne fait pas rouler ses trains tout seul !" explique Didier Mathis, secrétaire général de l'Unsa ferroviaire.