Le ministère de l'Éducation nationale organise la première université école-entreprise, jeudi et vendredi, sur le site du Futuroscope, à Poitiers. L'objectif recherché est de susciter des "échanges sur la formation et l'insertion professionnelle des jeunes".
"Sortir des clichés", entre les mondes de l'école et de l'entreprise. L'ambition affichée par Jean-Michel Blanquer, ministre de l'Éducation national, lors de la première université école-entreprise, jeudi 07 et vendredi 08 octobre à Poitiers, vise à rapprocher ces deux univers. Interrogé mercredi sur BFM Business, le ministre estime qu'il faut permettre une "série d'expériences aux élèves dès la classe de quatrième".
Attendu à partir de 16h sur le site du Futuroscope de Poitiers (en raison du Conseil des ministres le matin, sa première intervention a été enregistrée et est diffusée en visio-conférence), Jean-Michel Blanquer estime qu'"il faut un moment où les élèves font connaissance avec l'entreprise", comme "le fameux stage de 3e et c'est toute une série d'expériences dès la classe de 4e qui doivent exister dans le futur et c'est l'objet de ces rencontres, permettre aux deux mondes de se rencontrer".
Notre équipe sur place lui a demandé si, de son point de vue, l'entreprise était l'avenir de l'école. Jean-Michel Blanquer répond à Antoine Morel et Marine Nadal:
Il faut investir dans l'éducation, c'est bon et pour la société et pour l'économie, que chacun voie que l'éducation c'est le moteur de l'économie, comme peuvent l'être la santé, l'environnement.
L'école et l'entreprise "sont certes deux logiques différentes", a notamment rappelé Jean-Michel Blanquer sur BFM Business. Mais pour lui, "il faut assumer ça, c'est pas la même chose dans une école que dans une entreprise, on ne confond pas l'école avec l'entreprise c'est certain mais ça se parle", a-t-il ajouté, soulignant "notamment une attention en lycée professionnel pour que chaque lycée professionnel ait plusieurs partenariats avec des entreprises de son environnement".
Dans cette logique, des passerelles semblent se construire entre les ministères de l'Éducation nationale et de l'Économie.
"Nous parlons de plus en plus de façon croisée avec Bruno Lemaire, parce que effectivement, il faut investir dans l'éducation, c'est bon et pour la société et pour l'économie, que chacun voie que l'éducation c'est le moteur de l'économie, comme peuvent l'être la santé, l'environnement", a poursuivi Jean-Michel Blanquer.