Après l'annonce du suicide de Didier Degrand, président de l'entreprise de lingerie fine Indiscrète, les réactions à Chauvigny sont nombreuses. Le chef d'entreprise était décrit comme un homme compétent, sérieux et rigoureux.
Un impayé de 40 000 euros, un manque d'activité et une mise en redressement judiciaire, Didier Degrand, comme ses associées de l'entreprise de lingerie fine Indiscrète, a fait face à de grosses difficultés ces derniers mois.
Bernard Giraud adjoint à l'urbanisme et à l'économie à la mairie, l'avait rencontré il y a quelques semaines.
"Je l'ai senti inquiet, nous a-t-il confié. Mais il avait un espoir qui était fondé sur une nouvelle personne dans le capital. C'est là-dessus surtout qu'il comptait pour franchir ce cap délicat."
Jointes par téléphone, les co-fondactrices de la société, Béatrice Mongella et Christelle Bois, étaient très affectées ce matin.
"C'était inimaginable, confie Béatrice Mongella. Même si la société était en difficulté, on voulait se battre comme on l'a toujours fait."
Didier Degrand faisait partie du GEC, le groupement des entrepreneurs du Chauvinois. Il y est décrit comme un homme compétent, sérieux et rigoureux. L'annonce de son suicide a été un choc profond pour ceux qui l'ont côtoyé.
Gérard Herbert, maire de Chauvigny, parle d'un drame humain et économique d'un entrepreneur confronté aux difficultés.
Une réunion entre les associés, le Gec et Grand Potiers aura lieu la semaine prochaine pour faire le point sur la situation de l'entreprise.