Abderazak El Albani, chercheur à l'institut de chimie des matériaux de Poitiers a mis en évidence des traces de vie qui bougeaient dans des roches, datant de 2,1 milliards d'années.
La découverte de fines galeries dans des roches vieilles de 2,1 milliards d'années, démontre que des êtres multicellulaires se déplaçaient déjà à cette époque. Et c'est un chercheur poitevin qui l'a démontré à l'issue de recherches au Gabon notamment. Abderazak El Albani travaille à l'institut de chimie des matériaux (CNRS et université) de Poitiers.
Il avait déjà découvert les plus vieux fossiles d'organismes pluricellulaires jamais observés.
Cette fois, les traces découvertes correspondent à des êtres multicellulaires complexes qui cheminaient dans la vase à la recherche de nourriture et d'oxygène.
Les galeries ont été découvertes dans le site fossilifère de Franceville, dans la province de Haut-Ogooué au Gabon. Ces organismes portent donc le nom de Gabonionta. Ils sont donc les plus vieux fossiles de vie multicellulaires, les plus anciens dataient auparavant de 1,8 milliards d'années et avaient été découverts sur le site de Marquete dans le Michigan aux États-Unis.
Pour en savoir plus, vous pouvez consulter cet article dans le Journal du CNRS.
Reportage de Luc Barré, Stéphane Hamon et Thierry Cormerais. Intervenant: Abderrazak El Albani, professeur à l’université de Poitiers, paléo-biogéochimiste.