Parmi les conséquences de la pandémie, les rendez vous pour suivi de grossesse se font en solo. Plus possible d'assister aux échographies en couple. Pas toujours facile, surtout pour une premier bébé. Exemple à Poitiers.
À situation exceptionnelle, protocole particulier. À Poitiers, la clinique du Fief de Grimoire a recentré son activité. La gynécologie obstétrique fait partie des soins qui sont maintenus, avec quelques restrictions pour les visites obligatoires au cours de la grossesse pour les mamans.
Elles viennent seules. Elles ont également la consigne de nous prévenir avant de se déplacer, si jamais elles ont le moindre symptôme qui fasse penser à une contamination Covid.
- Florence Elliat-Benand, Gynécologue-obstétricienne
Frustration...
Des consignes pas toujours facile à vivre, surtout pour une première grossesse, nous a confié une patiente hors caméra. Elle aurait préféré que son conjoint soit à ses côtés.Pour Jessie Texier, la démarche est un peu différente, c'est son deuxième enfant et sa dernière échographie avant la naissance. Elle prend ce moment pour elle et son futur bébé. Son compagnon vit cette restriction un peu moins bien.
Adaptation
Les praticiens ont du aussi modifier leur façon de travailler.Le deuxième parent est toujours autorisé en salle d'accouchement. En revanche, il doit y rester "confiné". Pas question d'aller boire un café ou se restaurer en attendant la naissance.Je n'accepte pas habituellement que les échographies soient filmées, ça reste un examen médical, quelque chose de rigoureux... Mais là, dans un deuxième temps, séparé du moment médical, on propose qu'elles puissent faire une visio, ou un enregistrement de trente secondes, une minutes pour avoir quelque chose à lui montrer.
- Gaelle Piquier-Perret, Gynécologue-obstétricienne
Isabel Hirsch, Laurent Gautier et Thierry Cormerais :