Fonderies du Poitou : trois options pour maintenir l'activité à Ingrandes

La CGT a appelé à un débrayage à la Fonderie fonte en milieu de journée pour laisser le temps aux salariés de poser des questions sur les options proposées par un cabinet d'expertise pour maintenir une activité sur le site.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

D'ici à la fin de la semaine, les salariés de la Fonderie fonte à Ingrandes devraient recevoir les conclusions du cabinet d'expertise sur la situation de l'entreprise. Ils devront également indiquer quelle option d'avenir du site les satisfait le plus.
L'entreprise, plombée par la crise du secteur automobile et par les difficultés de son principal donneur d'ordre, Renault, est en grandes  difficultés.
 
En envoyant ce courrier aux salariés, la direction "veut entendre la masse silencieuse qui ne s'exprime pas souvent". C'est en tout cas ce qu'explique Guy Janssen qui dirige les Fonderies fonte et alu depuis qu'elles ont été reprises par le groupe Liberty.

Un cabinet d'expertise a listé trois reconversions possibles sur le site d'Ingrandes, avec des conséquences sociales plus ou moins lourdes pour les 300 salariés.
La première option porterait sur le reconditionnement de téléphones portables et conserverait 80 emplois.
Deuxième option : la remise en état de véhicules d'occasion, avec 100 salariés.
Enfin, la dernière option qui conserverait 150 emplois porte sur la fabrication de châssis automobiles.

Les syndicats se montrent circonspects


Pour la CGT, ce sondage envoyé par la direction aux salariés ne signifie pas grand-chose. Les salariés savent pertinemment que s'ils veulent conserver un travail, ils vont devoir fabriquer autre chose.

Faire autre chose? OK! mais dans quelles conditions et avec quel financement?

Alain Delaveau, représentant de la CGT au CSE

La CGT estime qu'on ne peut pas compter sur des investissements de Liberty puisque "depuis que le groupe a repris les fonderies, il n'a jamais apporté les millions promis".
De son côté, Guy Janssen se veut rassurant mais sans plus de précisions.

Quant aux investissements, il y aura les banques, la région, l'État et Liberty. Liberty s'engagera à supporter les opérations.

Guy Janssen, directeur général des Fonderies du Poitou



Le syndicat invite les salariés à ne rien signer et ne rien choisir d'ici à la fin du mois d'août.
 
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information