Hausses des salaires, défense du service public, défense du modèle social, les revendications en ce premier mai sont multiples. Les syndicats veulent interpeler le Président de la République.
Une semaine après la réélection du Président de la République, c'est dans la rue que les syndicats ont voulu porter leurs revendication lors des manifestations du 1er mai. Pour les manifestants qu'ils soient sous des bannières syndicales ou politiques ou simples salariés, ce rendez-vous entre deux élections doit être le moment de construire un rapport de force avec le gouvernement pour refuser notamment la réforme des retraites.
Ce qu'on souhaite, c'est avoir la plus forte mobilisation possible. Être dans la rue, c'est un des moyens qu'ont les syndicats et les salariés pour se faire entendre.
Agathe Morin, secrétaire de l'Union Locale CGT de Saintes
C'est ce que Philippe Martinez, le secrétaire général de la CGT confiait à nos confrères de RMC samedi " Il faut un vaste rassemblement pour que les citoyens se fassent entendre, les urnes c’est important mais la rue c’est essentiel ". Le moment est parfait pour les syndicats avant les élections législatives, le message doit être porté sans attendre la rentrée de septembre.
Les revendications des manifestants portaient sur les salaires, la retraite, la préservation des acquis sociaux et des services publics que le gouvernement serait en train de détricoter selon les manifestants.
Plusieurs centaines de personnes ont répondu à cet appel à manifester dans la région. 500 à Poitiers, 300 à La Rochelle, 250 à Niort ou bien encore 500 à Saintes. Mais des rassemblements de plus faible importance ont également eu lieu à Chauvigny ou Châtellerault dans la Vienne.