Avec la levée des restrictions, on l'avait presque oubliée, mais elle est toujours là. L'épidémie de Covid-19 repart à la hausse partout en France. Notre région n'échappe pas à ce rebond.
C’est dans la Vienne que le taux d’incidence est le plus important : 403 cas positifs pour 100 000 habitants. Une hausse significative comparée à la semaine précédente où il était de 270.
Même constat dans les autres départements où le taux d’incidence est moins élevé mais augmente, lui aussi, ces derniers jours.
Ainsi, la Charente-Maritime passe de 246 à 377 cas, les Deux-Sèvres de 210 à 335 cas et la Charente de 206 à 280 (pour 100 000 habitants).
Le creux de fin mai début juin, où tous nos départements étaient repassés (assez brièvement) sous la barre des 150 cas pour 100 000 habitants, semble déjà loin.
Nouveau variant
Comme dans l’ensemble de la Nouvelle Aquitaine, le taux de positivité augmente lui aussi. Quatre points de plus en une semaine en Poitou-Charentes.
Actuellement, un test sur quatre est positif à la Covid 19 et plus précisément à un nouveau variant appelé BA 5 et issu de Omicron. L'Agence Régionale de Santé précise que toutes les classes d'âge sont concernées.
Les différents pharmaciens que nous avons pu contacter nous le confirment. Depuis une dizaine de jours, ils observent que de plus en plus de personnes viennent se faire tester au sein de leur établissement.
Sixième vague ?
Dans la Vienne, les laboratoires aussi en sont témoins, l’un d’eux a vu son nombre de tests réalisés augmenter de 35 à 40 % depuis le début du mois de juin.
Difficile néanmoins de savoir si les chiffres vont continuer de grimper. Plus de tests, c'est forcément plus de cas détectés.
Si certains commencent donc à parler de sixième vague, les chiffres sont bien loin des pics précédents pour le moment. Il faut attendre ces prochaines semaines pour voir si la reprise se confirme.
Les professionnels de santé rappellent l'importance des gestes barrières (masque, hygiène des mains), notamment dans les moments sensibles, à forte densité de population (supermarchés, festivals par exemple) et invitent les personnes à risque à se faire injecter une 4e dose pour être mieux protégées.
Reportage de Floriane Padoan et Marc Millet