Une nouvelle saisie de drogues a eu lieu dans la nuit du 11 au 12 juillet dernier à Poitiers. Au total, 19,4 kg de résine de cannabis étaient dissimulés dans le tableau de bord d'une voiture. Trois hommes ont été interpellés et placés en garde à vue.
En janvier dernier, les policiers de Saint-Jean-de-Luz, dans les Pyrénées-Atlantiques, ont intercepté deux véhicules convoyant 19kg de résine de cannabis, dissimulés dans une cache aménagée dans le plancher. Une information judiciaire a alors été ouverte par un magistrat de Bayonne.
À la suite de cet incident, le groupe des "stups" de la Sûreté Départementale de la Police Nationale de Poitiers a été saisie avec la brigade de la sûreté urbaine de Bayonne pour identifier le réseau. Après plusieurs mois d'enquête et d'investigations sur le terrain, le réseau a été mis à jour. Les enquêteurs ont découvert que des transactions étaient régulièrement effectuées entre l'Espagne et la France, notamment à destination de Poitiers.
Un dispositif pour suivre deux véhicules
Dans la nuit du 11 au 12 juillet 2018, les enquêteurs ont donc mis en place un dispositif pour suivre deux véhicules à partir de la frontière espagnole jusqu'à Poitiers. Le véhicule porteur, c'est-à-dire celui dans lequel était cachée la drogue, a fait l'objet d'un contrôle douanier aux environs de 6h près de la commune de Vivonne. À son bord, il y avait un homme âgé de 55 ans domicilié à Poitiers.
Un quart d'heure plus tard, les policiers de Poitiers ont procédé à l'interpellation de la voiture ouvreuse, dans le quartier des Couronneries. Deux ressortissants espagnols de 25 et 36 ans ainsi qu'un jeune Poitevin de 14 ans, fils du conducteur de l'autre véhicule, était à bord.
Des convoyages depuis l'été 2017
La fouille du véhicule porteur a permis de découvrir 19,4 kg de résine de cannabis dissimulés dans le tableau de bord. Le produit a été immédiatement saisi et les protagonistes placés en garde à vue. À l'issue de celle-ci, les trois hommes ont été conduits devant le magistrat de Bayonne et écroués après leurs présentations.
L'enquête a révélé que le trafic et les convoyages entre l'Espagne et la France étaient établis depuis l'été 2017. Des investigations sont toujours en cours pour évaluer les quantités importées.
