Le géant des petites annonces en ligne met en concurrence en ce moment 6 villes de France. La collectivité la plus accueillante remportera une quinzaine d'emplois à l'horizon 2019, cinquante à moyen terme.
"Je ne cherche pas d'accompagnement financier des collectivités", se défend Antoine Jouteau. Le PDG du Bon Coin fait toutefois jouer la concurrence entre Metz, Troyes, Mâcon, Compiègne, Amiens et donc Poitiers.
Qualité de vie et fidélité
Toutes ces villes pré-sélectionnées ne sont pas en région parisienne, où la concurrence entre centres d'appel est trop forte, avec pour conséquence une grande "volatilité" des salariés. Or le Bon Coin veut fidéliser ses collaborateurs. Elles ont cependant été choisies pour leur proximité avec la capitale et avec les autres centres existants (Montceau-les-Mines, Reims).
Mais il existe d'autres critères. Pour installer ce 3e centre de relations clients dédié à l'emploi, l'entreprise recherche, en centre ville de préférence, et à proximité de la gare, un bâtiment adapté à la téléphonie, c'est-à-dire avec de l'espace, et une bonne acoustique. Les villes doivent faire des propositions immobilières.
Leader sur le marché de l'emploi
Avec 60 000 offres d'emploi et surtout deux millions et demi d'utilisateurs mensuels, le Bon Coin est devenu, il y a un an et demi, le premier site d'emploi privé en France. Pour le PDG, cette décision stratégique de dédier un centre à ce domaine, pour séduire les recruteurs, est la conclusion logique de la montée en puissance du site de petites annonces depuis trois ans.
Seront recrutés des commerciaux. Ils seront chargés de contacter des TPE et des PME pour les convaincre de poster leurs annonces sur le site du Bon Coin.
Le choix entre les différentes villes sera arbitré fin septembre, début octobre.