Les condamnations ont été prononcées après deux jours d'audience dans le cadre procès des passeurs de migrants qui s'était ouvert hier à Poitiers. Le tribunal correctionnel a relaxé un des prévenus et condamné les 12 autres à des peines de deux à sept ans ferme
Seuls six des accusés, tous originaires du kurdistan Irakien, étaient présents à l'audience du tribunal. Après leur condamnation, ils ont été reconduits en prison et des mandats d'arrêt ont été délivrés à l'encontre des autres.
Les 13 prévenus étaient poursuivis notamment pour aide au séjour irrégulier en bande organisée, violences avec arme, transport d'armes de guerre, détention de faux documents et refus d'obtempérer.
Ils avaient été identifiés et pour certains interpellés à la suite d'une enquête de gendarmerie qui a commencé après la fusillade fournie qui s'est produite en juin 2017 sur une aire d'autoroute près de Poitiers. Ce règlement de comptes entre différents groupes de réseaux de passeurs n'avait pas fait de victimes mais avait provoqué des dégâts. Elle avait permis aux enquêteurs de commencer à remonter la filière utilisée par les passeurs.
Lors de l'enquête, l'ADN, des images de vidéosurveillance d'autoroutes et hôtels, les flashes de radars automatiques, la géolocalisation des portables ont permis de remonter jusqu'aux suspects. Les différentes interpellations se sont échelonnées jusqu'en novembre 2018.