Une vingtaine de jeunes de Smarves (Vienne) réalise un court métrage de prévention sur les dangers possibles des réseaux sociaux. Un projet citoyen qui marquera sans doute leur année.
Tous les ans, des adhérents du Local jeunes de Smarves doivent organiser un événement ou mener à bien un projet. L'an dernier, ils avaient organisé une Color Run, cette course où l'on s'asperge de pigments colorés pour finir tel un arc-en-ciel sur la ligne d'arrivée. Cette course, Un pas coloré, était caritative, au profit de l'association smarvoise Un Pas de Lou.
En 2018, la vingtaine de jeunes du Local, entourée par Camille Jourdes et Maxime Jouet, a un nouveau projet à défendre, un projet qu'ils ont choisi : réaliser, de A à Z, un court métrage de prévention sur "la face cachée d'internet" intitulé "La vie de ma mère". S'il fallait le résumé en une phrase ? "Et si notre passé se reproduisait dans notre futur ?". Comme le précise Maxime Jouet qui accompagne ces jeunes : "ils ont voulu montrer que quand on est jeune, et qu'on se laisse déborder par les réseaux sociaux, il y a toujours des copains pour aider à reprendre pied."
Un travail de longue haleine
Après le visionnage de plusieurs spots de prévention, des séances d'écriture, les scénario est achevé depuis plusieurs semaines déjà. L'heure est à présent à la formation pour les deux équipes, celle des techniciens et celle des acteurs : car quand on a entre 12 et 16 ans, le tournage, le montage vidéos ne sont pas forcément connus, de même que le jeu de scène. Ils y passent pas mal de samedi et des jours de vacances scolaires.La prochaine étape sera le tournage, qui aura lieu pendant les vacances scolaires, du 19 au 21 février prochain. Un camp est organisé à Smarves pour fédérer la troupe, avec le soutien de la ville de Smarves. Cela donnera aussi de nouvelles responsabilités aux jeunes qui devront s'occuper de tout (ou presque) pendant ces trois jours : la logistique, l'organisation, et bien sûr le tournage. Certaines scènes pourraient même être tournées chez des particuliers pour des scènes intérieures. Même la musique du spot de prévention sera unique.