La ministre de la santé Marisol Touraine a avancé au 31 mars la fin du remboursement de la pilule de 3e génération. L'occasion de faire le point sur les autres méthodes de contraception si jamais il vous venait l'envie d'en changer.
Faut-il avoir peur des pilules de 3ème et 4ème génération ? Alors qu'une trentaine de femmes victimes de complications envisagent de porter plainte, la ministre de la santé Marisol Touraine a décidé de dérembourser dès le 31 mars ces pilules, soit six mois avant la date prévue. Une décision et un débat qui inquiètent les professionnels de santé.
La pilule contraceptive se présente sous forme de comprimés qui associent généralement deux hormones : des œstrogènes et de la progestérone. Elle est alors appelée "pilule combinée". Il existe de nombreuses pilules selon la composition et le dosage des hormones qu’elles contiennent.
A côté de cette méthode de contraception orale, de nombreuses autres méthode de contraception existent et ont prouvé leur efficacité. Nous avons listé les principales*, si jamais il vous prenait l'envie d'en changer :
Le préservatif masculin, que l'on appelle familièrement "capote, ou condom, est un mode de contraception largement répandue et également utilisée pour se protéger des infections ou maladies sexuellement transmissibles (MST), comme le virus du SIDA par exemple (VIH). En latex ou polyuréthane (pour ceux qui sont allergiques au latex), c'est une gaine très fine qui se déroule sur le pénis en érection. A usage unique.
Le préservatif féminin est une gaine en polyuréthane ou en nitrile lubrifiée, fermée à une extrémité de manière à couvrir le col de l’utérus et ouverte à l’autre de manière à tapisser le vagin. La femme doit glisser l’anneau interne à l’intérieur du vagin avant le rapport sexuel.
Les spermicides sont des produits qui ont une action contraceptive locale. On les trouve en pharmacie sous différentes formes : crèmes, gels, ovules, comprimés, tampons… Ils agissent en détruisant ou en rendant inactifs les spermatozoïdes. Ils doivent être introduits profondément dans le vagin avant un rapport sexuel.
Le dispositif intra utérin (DIU), (communément appelé Stérilet) est un petit objet en forme de T, mesurant 3 cm environ, généralement en plastique souple. Il est placé par un médecin dans l’utérus. Ce dispositif est muni à son extrémité d’un ou de deux fils en Nylon qui permet(tent) de vérifier sa présence. La plupart des stérilets sont recouverts d’un fil de cuivre mais ils peuvent également délivrer un progestatif (Lévonorgestrel).
L'anneau vaginal contraceptif est un anneau en plastique flexible qui libère une association œstro-progestative. La femme l’introduit elle même au fond du vagin. Il reste en place 3 semaines exactement (on le retire le même jour de la semaine que celui de la pose). Après 7 jours sans anneau, durant lesquels surviennent les règles, la femme replace un nouvel anneau.
L’implant sous cutané contraceptif. C’est une contraception hormonale composée d’un progestatif (étonogestrel). Il ressemble à une mini allumette qui est placée par un médecin sous la peau du bras (sous anesthésie locale). Totalement invisible, il libère régulièrement un progestatif identique à celui que contiennent certaines pilules et reste efficace 3 ans (il faut le changer une fois passé ce délai pour continuer à être protégée).
* Informations issues du site www.sante.gouv.fr
>> Retrouvez plus d'informations sur les méthodes contraceptives sur le site du Ministère des Affaires sociales et de la Santé