Sandrine Mazetier répond à Philippe Tesson

Sandrine Mazetier, députée PS de Paris répond à Philippe Tesson qui l'a traitée de "conne" alors qu'elle propose de débaptiser l'école "maternelle".

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Nous avons contacté cet après-midi Sandrine Mazetier par téléphone. 
Elle a profité d'une suspension de séance du débat sur le mariage pour tous pour regarder l'extrait vidéo et répondre à Philippe Tesson.

Voici sa réaction.

"Je ne vais pas porter plainte, car cela prend de l'énergie et que mon énergie doit être consacrée à d'autres choses. Mais il s'agit d'une insulte. Je mets cela sur le compte de l'âge. Quand un homme distingué comme Monsieur Tesson se livre à l'insulte, c'est en général que l'âge avance. J'excuse d'une certaine façon cet excès lié à l'âge", explique la députée de Paris, qui a apprécié que le présentateur Jean-Noël Mirande recadre Philippe Tesson.

Sandrine Mazetier souhaite apporter une précision sur le fond de l'affaire. "Contrairement à ce qui est dit dans l'interview, il ne s'agit pas d'une idée que j'ai émise la semaine dernière mais d'une question écrite publiée au Journal Officiel le 18/12/2012. Ce sont des gens de droite qui ont ressorti ce document pour alimenter le débat sur le mariage pour tous. Il ne s'agit pas d'une projet de loi ou d'une proposition de loi. C'est une idée que j'assume mais qui pourra être discutée dans le grand projet de loi sur l'école dont nous débattrons à l'Assemblée", explique-t-elle.


Mais cette proposition de Sandrine Mazetier de débaptiser l'école" maternelle", pour lutter contre les stéréotypes associés aux filles et aux garçons, a fait le buzz. Comment le vit-elle ? "Ca s'est déchaîné sur les réseaux sociaux. Quand c'est drôle comme le hashtag #parlecommemazetier, ça ne me dérange pas. Mais ça a aussi déchaîné des torrents d'injures et ça n'est pas très agréable mais on fait avec", commente Mme Mazetier.
"En revanche, quand des chroniqueurs installés comme Carlier ou Tesson me critiquent sur le thème cette majorité ne fait rien ou elle aurait d'autres choses à faire, c'est injuste et c'est plus embêtant", poursuit la vice-présidente de l'Assemblée nationale.

"Je suis stupéfaite de ce que ça provoque de méchanceté et d'agressivité chez les hommes, mais ça me conforte dans le fait que mon idée n'est pas si mauvaise ni si anodine que cela", conclut Mme Mazetier.

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