Les maisons de naissance, une alternative aux accouchements à l'hôpital

Les maisons de naissance offrent aux femmes la possibilité d'accoucher dans un univers non médicalisé. Le Sénat  examinera ce jeudi 28 février une proposition de loi visant à autoriser la création de ces structures. A Paris, il existe une maison de naissance expérimentale dans le 12ième arr.

Les maisons de naissance sont des structures peu médicalisées. Seules les femmes dont la grossesse est sans risques y sont admises. Elles sont encore interdites en France et pourtant elles existent déjà dans plusieurs pays européens comme l'Italie ou l'Espagne. Les premières structures de ce type ont été créées au Québec en 1994.

Si la proposition de loi est adoptée, une expérimentation sera mise en place. Le suivi des femmes y sera assuré uniquement par une sage-femme dès le début de la grossesse, pendant l'accouchement et après. Ces maisons de naissance devront être proche d'une maternité et conclure une convention avec elle en cas d'urgence.

Ces structures n'ont pas vocation à remplacer les petites maternités mais répondent à une demande des femmes.
Selon Mme Dini, sénatrice des Bouches-du-Rhône, les demandes de femmes qui souhaitent accoucher "autrement qu'entourées de machines" sont de plus en plus nombreuses: "On peut estimer que 60.000 à 80.000 mamans pourraient faire ce choix" en France, où 800.000 accouchements sont pratiqués chaque année.

Le coût d'un accouchement en maison de naissance est évalué à 600 euros, contre 1.200 euros pour une hospitalisation de très courte durée.
Si seulement 1,5% des naissances y étaient réalisées, l'économie serait de 7 millions d'euros, voire 30 millions par an si l'on tient compte de la durée moyenne des séjours (4,4 jours) pour un accouchement.


Nous sommes allés à la Maison de naissance des Bluets (en partenariat avec la Maternité des Bluets) dans le 12éième arr. de Paris. Un reportage de Valentine Ponsy et Isabelle Audin.








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