Chaque jour, durant le salon, nous donnons la parole à un(e) représentant(e) du monde agricole. Éleveur ou céréalier, maraîcher ou brasseur, apicultrice ou président de chambre d'agriculture, ils viennent de différentes régions de France...
Et ils ont carte blanche !
« Toujours partante », comme la qualifie un professeur, Anne-Lise, 20 ans, est passionnée par cette race qui compte quelque 3.500 têtes sur les deux régions françaises.
Ses parents, agriculteurs à Wemaers-Cappel, près de Cassel (Nord), possède 17 Rouge Flamande ainsi que 33 Prim’holstein. « La légende veut que ma mère ait accepté le mariage avec mon père que si le cheptel de Rouge Flamandes s’agrandissait », sourit Anne-Lise.
Actuellement en BTS productions animales à l’Institut de Genech (Nord), elle est revenue d’un stage en Irlande, l’été dernier, où elle a vite délaissé les vaches allaitantes (ou à viande) pour les vaches laitières.
Car si Anne-Lise a « ouvert les yeux », a « bougé » grâce à ce stage, elle sait aussi ce qu’elle veut : « valoriser son terroir sans le perdre ». Et sa passion, ce sont les vaches laitières…
« Dans la famille, on a coutume de dire qu’on est né avec une vache dans le ventre », s’amuse l’étudiante. « La ferme, c’est mes souvenirs d’enfance, les concours régionaux, bref, l’histoire de ma famille… Sur quatre générations d’ailleurs, du côté de ma mère ».
L’étudiante va de l’avant en effet. Après l’Irlande, Après son BTS qu’elle passera en juin, elle envisage une licence productions animales avec l’ESA d’Angers. Cinq mois là-bas, six mois aux Pays-Bas (cours en anglais) qui se concluront par six mois de stage à l’étranger.
Le Canada ou les Etats-Unis et leurs grands élevages sont déjà visés. Avec au bout un diplôme d’ingénieur néerlandais et un bac +3 français.
Pour le Salon de l’Agriculture, Anne-Lise a accepté d’être notre rédactrice en chef d’un jour samedi 23 février. Elle propose un article sur l’enseignement supérieur agricole et en particulier sur le BTS agricole productions animales ; un autre dressant le portrait de l’exploitation familiale de ses parents et enfin un regard croisé (entre sa mère et elle-même) à propos du Salon de l’Agriculture.
Cela fait une dizaine d’années qu’Anne-Lise vient et participe au salon ... 31 ans pour Edith, sa mère …