Qu'est-ce qu'un BTS Agricole productions animales ?

Les BTS A, ou agricoles, se divisent en seize types. Gros plan sur le BTS A productions animales de Genech : quel est le contenu de son enseignement, quels débouchés ? Quel taux d'insertion ?

Le BTS est un brevet de technicien supérieur accessible après le bac et délivrant un bac +2. Les BTS A sont des BTS agricoles. Il existe seize types de BTS agricoles. Parmi eux, le BTS viticulture, le BTS productions horticoles, gestion forestière, aquaculture, productions animales ou analyse et conduite de système d'exploitation.

12 à 16 semaines de stages

Les études se déroulent le plus souvent au sein de lycées agricoles qui proposent ce brevet d'enseignement supérieur en 58 semaines de formation sur deux ans et 12 à 16 semaines de stages.

Les BTS agricoles, ont un enseignement de tronc commun (français, anglais et mathématiques) et des enseignements spécifiques.

A l'Institut de Genech (Nord), le BTS productions animales se divise en deux parcours : vaches laitières et élevage du cheval.

A chaque fois, on dispense d'une part une formation scientifique : biologie, chimie, zootechnie (génétique animale, alimentation animale, pathologie des animaux) et d'autre part une formation pratique.

L'Institut a pour support pédagogique une ferme de 35 vaches laitières et 35 chevaux de trait et de 70 moutons boulonais. L'étude du porc et du mouton sont également obligatoires mais celle du lapin par exemple, optionnelle.

"Quasiment 100% de taux d'insertion"

"Là où se font les stages, dans des organismes techniques travaillant sur l'alimentation du bétail ou l'amélioration génétique - Gènes diffusion à Douai par exemple - le conseil, l'élevage, les chambres d'agriculture, les bâtiments d'élevage", explique Jean Bizimana, directeur chargé des BTS et du lycée technologique à Genech.

Dans le BTS qui nous intéresse, de plus en plus d'étudiants - environ 15% - vont vers les écoles d'ingénieurs. 30 % s'installent et 50 % vont vers des organismes techniques où ils ont effectué leurs stage et le reste part à l’étranger ou vers d’autres secteurs d’activité. "Le taux d'insertion est proche des 100% concernant la section vaches laitières", assure Jean Bizimana. Le recul sur la filière équine n'est pas encore suffisant pour donner un chiffre, mais on sait qu’une grande partie des étudiants, en raison de leur polyvalence, trouvent un débouché dans le vaste domaine animal et quelques-uns dans le monde du Cheval.