Accusé par le magazine d'avoir recours à des "emplois fictifs", Bertrand Delanoë attaque Capital en diffamation

Le maire de Paris Bertrand Delanoë a attaqué, mardi 26 février, en diffamation devant le tribunal correctionnel de Paris le magazine Capital qui l'avait accusé d'être "pire que Chirac" en matière d'"emplois fictifs".

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L'affaire est ancienne : elle remonte à octobre 2010! A cette époque, Capital avait accusé le Maire de Paris de financer la CGT avec l'argent du contribuable. Le magazine affirmait que Bertrand Delanoë salariait depuis 2001 une "bonne trentaine de permanents planqués dans l'une des mutuelles de la ville, la MCVPAP (la Mutuelle Complémentaire de la Ville de Paris, de l'Assistance Publique et des administrations annexes). Et le journal faisait le parallèle avec le financement du RPR par Jacques Chirac quand il était maire de Paris.

Capital avançait un montant pour l'opération de 10 millions d'euros, ce qui lui permettait, pensait-il, de conclure que Bertrand Delanoë était pire que Jacques Chirac, lequel avait remboursé alors 2,2 millions d'euros à la ville.

L'avaocat de Bertrand Delanoë a affirmé que " cela n'a absolument rien à voir " avec l'affaire des emplois fictifs du RPR. Car selon lui, les agents détachés à la mutuelle étaient des correspondants sociaux, "qui exerçaient une fonction municipale et n'occupaient donc pas des emplois fictifs". 

Néanmoins, Bertrand Delanoë a fini par supprimer ces emplois, ce que le journaliste de Capital considère comme une reconnaissance son travail d'enquête.

Lors de l'audience, la représentante du parquet a pourtant considéré que le journaliste était allé trop loin dans le "raccourci" l'ayant amené à laisser entendre que le maire était passible de correctionnelle.

Le Tribunal rendra sa décision le 16 avril 2013.

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