Paris a déposé son dossier de candidature pour accueillir les Gay Games de 2018. C'est la deuxième fois qu'elle tente de devenir l'hôte de cette compétition internationale et elle fait face à Orlando (USA), Londres, Amsterdam, et Limerick. C'est en octobre que la féderation rendra sa décision.
Depuis la première édition en 1982 à San Francisco, les Gay Games ont lieu tous les quatre ans. Une compétition qui déplace les foules et les sportifs. La dernière édition à Cologne (Allemagne) a accueilli près de 12000 sportifs alors que les J.O de Londres n'en ont accueilli "que" 10.500.
En revanche, financièrement parlant, l'organisation des Gay Games n'a rien à voir avec celle des J.O. Le budget est bien moins important. Tous les participants paient leur transport et leur hébergement ainsi qu'un droit d'inscription. Une aubaine pour la mairie qui se frotte les mains à l'idée d'accueillir 15000 touristes supplémentaires en plein mois d'août.
A la différence des Jeux olympiques, la compétition se déroule aussi en dehors des terrains avec pendant une dizaine de jours des tournois, mais aussi des concerts, des activités culturelles et des conférences. Car bien que l'événement se veuille ouvert à tous il comporte aussi une dimension militante importante.
Paris aura cependant fort à faire face à des concurrents redoutables comme Orlando (USA), Londres, Amsterdam, ou Limerick (Irlande). Première décision en mai 2013 ou seront désignés les trois finalistes avant la décision finale attendue en octobre.
Si Anne Hidalgo, candidate à la mairie de Paris, a officiellement soutenu les Gay Games à Paris, le sujet fait couler beaucoup d'encre numérique sur Twitter avec le hashtag #gaygames
http://
@gaygames En espérant que #Paris aura la chance et le bonheur d'accueillir les #GayGames en #2018!
— Anne Hidalgo (@Anne_Hidalgo) 1 mars 2013