Ça y est. Depuis ce mardi 2 avril 2013, les caméras de vidéosurveillance installées dans la capitale peuvent verbaliser discrètement les automobilistes. Tousl es détails...
Souriez, vous êtes verbalisé ! La préfecture de Police de Paris l'avait annoncé : un nouveau système de verbalisation des automobilistes qui s'appuie sur les 1037 caméras déployées dans la capitale dans le cadre du plan de vidéoprotection pour Paris (PVPP).
En ligne de mire : le franchissement d’un feu rouge, les stationnements gênants ou dangereux et la circulation dans une voie réservée, comme les couloirs de bus.
>> Voir le reportage de Fernando Malverde et Carla Carrasqueira :
Un nouveau job pour le millier de caméra de surveillance des rues de Paris. A partir du 2 avril, elles vont pouvoir filmer les immatriculations des voitures mal garés, qui empruntent les couloirs de bus ou qui grillent les feux rouges...
Comment ça marche?
Quatre agents assermentés disposeront d’une cinquantaine de caméras aux heures les plus chargées (7 heures-10 heures et 17 heures-20 heures). Ils suivront aussi la circulation sur treize axes régulièrement engorgés à Paris. (cf. la carte du Parisien)
Une fois l'infraction relevée, une photographie de cette dernière sera extraite de la vidéo et conservée. Dans un délai n’excédant pas un mois après l’infraction, un PV sera adressé directement au domicile du titulaire de la carte grise du véhicule par le centre national de traitement (CNT) de Rennes.
Les axes concernés
- rue de Rivoli (1er et 4e)
- avenue de l’Opéra (1er)
- grands boulevards (2e, 3e, 9e et 10e)
- boulevard de Sébastopol (3e, 4e)
- boulevard Saint-Germain (6e et 7e)
- avenue des Champs-Élysées (8e)
- place Saint-Augustin (8e)
- avenue du Général Leclerc (14e)
- rue de Vaugirard (15e)
- avenue de Clichy (17e)
- boulevard Barbès (18e)
- rue Max Dormoy (18e)
- avenue Jean Jaurès (19e)
Les premières expérimentations
Ce dispositif est déjà testé en banlieue : Rueil, Asnières, Puteaux (92) et Saint-Mandé (94).
A Asnières, le premier bilan montre une baisse de 30 % des stationnements anarchiques. En un an plus de 1 000 verbalisations de 35 € ont été dressées.